Les Babayagas

Les objectifs

Une maison, autogérée, de femmes âgées, solidaires et citoyennes.
Une initiative de RSE, s'appuyant sur le modèle des " Babayagas" de Montreuil.

Aujourd'hui, pour ce qui est des habitudes de vie entre enfants et parents vieillissant, la réalité d'une cohabitation prolongée est de l'ordre du passé. L'époque où, bon gré, mal gré, se sentant coupables les enfants ont mis leurs parents en maison de retraite, touche à sa fin. La culpabilisation n'est plus de mise, les parents vivront vieux, sans leurs enfants et dans un autre lieu.
Alors, il nous faut inventer quelque chose qui nous évite de choisir entre l'horreur de certaines maisons de retraite et la solitude, voire le suicide.
Nous avons choisi. A l'exemple des "Babayagas" de Montreuil nous proposons de créer à Brest une maison autogérée de femmes âgées solidaires et citoyennes.
A l'initiative de ce projet, des femmes, qui, au sein de RSE, réfléchissent à la tournure qu'elles veulent donner à leurs vies en décidant de choisir comment vieillir.

"Une communauté de femmes" sur le plateau des Capucins?
C'est ce que nous proposons, intégrer le projet dans l'aménagement du plateau.
Pourquoi une communauté de femmes? Les femmes vivent, encore, plus longtemps que les hommes et beaucoup d'entre elles vivent seules, sans être veuves. De plus, nous n'avons pas, pour le moment, rencontré d'hommes qui réfléchissent au problème et pourraient inventer avec nous une maison mixte. Condition nécessaire pour envisager une initiative commune

Oui, mais "une maison ouverte"sur la ville!
Elle agirait en lien avec la résidence"Louise le Roux", elle comporterait un accueil temporaire pour les femmes victimes de violences, elle travaillerait en commun avec l'UBO, pôle d'excellence en gérontologie, pourrait être un lieu de recherche sur l'histoire des femmes. On parle beaucoup de l'ouvrier de l'Arsenal et si peu de l'ouvrière.

C'est le projet que nous avons proposé à la ville de Brest en la personne de Jean Pierre Caroff, élu à l'habitat. Il nous a fait avancer d'un grand pas en nous demandant de commencer à rédiger un cahier des charges que nous proposerons début juin à la municipalité. A la fin du mois d'avril, nous présenterons le projet sur la place publique dans le but d'élargir le noyau existant et de constituer un groupe de femmes qui envisage de résider dans la Maison des "Babayagas" pour laquelle nous aimerions trouver un nom un peu plus brestois

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